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La face cachée de La Poste
Cadre CFDT, il est chargé par le FN de lui ramener des syndicalistes
PORTRAIT – Dominique Bourse-Provence, juge CFDT au Conseil des prud'hommes de Paris, a été candidat Front national à Paris en mars 2014, au grand dam de son syndicat qui voudrait le "démissionner". Et il vient d'être chargé par le FN de rallier des cadres syndicaux, prenant pour exemple son "long cheminement idéologique" vers le FN.
De la gauche "Touche pas à mon pote" au Front national de "Marine". Dominique Bourse-Provence, syndicaliste depuis une vingtaine d'années à la CFDT et juge aux prud'hommes de Paris, adhère depuis trois ans au parti de Marine Le Pen. L'ex-militant de gauche, rallié comme de nombreux collègues CGT ou encore FO à la "préférence nationale", vient d'être missionné par le FN local pour créer un "Front syndical". Son rôle : chapeauter la conversion des cadres syndicaux à son parti.
Sa conversion à lui, bruyante, gêne beaucoup la CFDT. Depuis sa candidature FN dans le 10e arrondissement aux municipales de mars 2014, sa direction le prie poliment, mais vainement, d'abandonner son mandat aux prud'hommes. Pas moyen, en effet, de l'exclure, comme ce fut le cas pour un autre syndicaliste CFDT de Vendée. Dans un courrier adressé il y a un an, la CFDT de Paris lui demandait de "mettre en adéquation ses engagements passés et ses choix d'aujourd'hui". "Je n'ai aucune envie de démissionner, se plaît à rétorquer Dominique Bourse-Provence, interrogé par metronews. Je paye mes cotisations. Ils peuvent m'exclure du syndicat mais pas m'ôter mon mandat. Ça ne leur servira à rien. D'ailleurs, s'ils m'excluent, j'irai en justice."
La "préférence nationale" est-elle soluble dans la CFDT ?
Et manque de chance pour la CFDT, le juge des prud'hommes a décidé de faire de son cas un exemple. "Quand vous adhérez à un syndicat, on ne vous explique jamais qu'on vous refusera parce que vous avez pour valeur la préférence nationale", argumente cet ancien enseignant, aujourd'hui coach en management et en développement personnel.
Le cadre CFDT, ancien "électeur de François Mitterrand", nous explique le "lent cheminement idéologique" qui l'a amené à faire carrière au FN. Son "déclic" : l'arrivée de Marine Le Pen à la présidence du parti en 2011. "Elle a mis le parti en ordre de marche et elle a apporté de la cohérence sur le plan économique et social", estime celui qui dénonce désormais "la trahison" des dirigeants syndicalistes qui ont "accompagné la désindustrialisation de la France" et "l'enfumage de l'UMPS". Qu'importe qu'une frange du FN soit restée très libérale et pas vraiment sociale : l'important, selon lui, "c'est la ligne majoritaire" défendue par l'actuelle présidente du parti.
"Une manœuvre" du FN
A la CFDT, où un argumentaire a été publié pour contrer le FN, la prudence est de mise. "C'est une manœuvre de sa part, juge Jean-Louis Maylis, secrétaire national en charge des relations avec les partis politiques. Le FN veut nous agresser. C'est lui qui soulève ce problème. Nous, nous ne cherchons pas à savoir pour qui votent nos adhérents". Tout en menaçant le syndicaliste : "Oui, il peut être exclu. Quand on adhère à la CFDT, on adhère à ses valeurs, contraires à la préférence nationale. Il peut être exclu, sauf s'il prend l'engagement de ne plus se revendiquer publiquement du FN".
Un peu tard pour cela... Dominique Bourse-Provence, qui envisage clairement une carrière politique, l'assure : trois cadres CFTC, CGT et FO – dont un "d'envergure nationale", qu'il refuse de nommer – se sont déjà rapprochés de son "Front syndical", ainsi que des syndicalistes de "la base". "Il y en aura d'autres", assure-t-il. Jean-Louis Maylis conteste, affirmant avoir dénombré "tout au plus huit cas de ralliement au FN en 10 ans à la CFDT". Qu'importe pour le FN, c'est la dynamique qui compte : avec 30 % d'électeurs dans les sondages, raisonne le partisan de Marine Le Pen, "il y a forcément des syndicalistes parmi eux".
Vincent Michelon
Corse : Napoléon n’habite plus à cette adresse
Incroyable mais vrai. Une lettre destinée à un certain Napoléon Bonaparte censé habiter le 3, rue Saint-Charles, 20000 Ajaccio —soit à quelques pas de la maison natale de Bonaparte qui est devenue un musée— a circulé ces jours-ci dans la besace du facteur de la vieille ville corse. Plus incroyable encore, l’expéditeur est l’Insee, l’Institut national de la statistique, traditionnellement plus chargé des recensements que des correspondances avec l’au-delà.
L’histoire a été révélée mardi par « Corse-Matin ». Selon le quotidien régional, ce courrier a été posté en Midi-Pyrénées le 2 décembre 2013, soit 209 ans après le sacre de son destinataire. Et en tout cas bien longtemps après sa mort et son transfert aux Invalides.
Pour l’instant, cette incongruité relève de l’énigme. La lettre, dont on ignore le contenu, est en tout cas passée par les mains d’une personne pleine d’humour. Sur l’enveloppe, quelqu’un a écrit à la main « Décédé en 1821, prière de faire suivre chez saint-Pierre ! ! »…
Comment La Poste a choisi de favoriser Amazon contre les libraires !!!
L'enveloppe, c'est comme le livre : ça peut contenir plusieurs lettres.
Depuis le 1er janvier 2015, La Poste a modifié deux ou trois choses dans sa politique tarifaire. Après avoir fait augmenter le prix du petit timbre rouge en octobre 2014, ce sont les envois de courriers et colis qui ont subi un ravalement de façade. De quoi agacer pas mal... les éditeurs. Et conférer un redoutable avantage à Amazon sur les libraires. Un de plus..
Qu'est ce le TAFTA?
A quelques jours de la mobilisation contre le TAFTA, un document simple et pédagogique contre le TAFTA !!!
https://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=-AXPpS5n_gE
La Poste condamnée par le Conseil des prud'hommes pour le licenciement d'une infirmière du service santé au travail en Vendée
La Poste avait licencié pour faute grave cette infirmière à peine un an après son embauche. Notre syndicat a assuré la défense de cette salariée aux prud'hommes.
Local Syndical
Une nouvelle fois, le 11 juillet ,par l'intermédiaire de Cécile Deschamps (Secrétaire Régionale), SUD a fait une demande de local syndical auprès de Mr Brey, directeur de la DOTC Bourgogne. Car suite à un accord trouvé avec Mr Charretier Pascal, pour nous trouver un local rue de la Raie celui-ci nous a informé que ce local devrait être partagé avec la CGT...
SUD demande à bénéficier du local, équipé d'une ligne téléphonique et d'internet, à titre exclusif afin que nos militants puissent disposer d'un lieu décent pour travailler.
SUD a demandé également que son matériel, stocké rue de la Raie, lui soit restitué lors de l'octroi du local syndical.
La balle est maintenant dans le camp le la direction qui , à ce jour, ne s'est toujours pas manifestée !!!
Nous maintiendrons la pression jusqu'à satisfaction de nos revendications.