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Humeur


Peine de prison ferme pour participation à une manifestation : Signez la pétition

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Communiqué de la fédération Solidaires Étudiant-e-s

Mercredi 1er avril a été rendu le verdict du jugement en appel de notre camarade Gaëtan, militant Solidaires Étudiant-e-s à Toulouse. Arrêté en novembre dernier dans un contexte de forte répression suite à l’assassinat de Rémi Fraisse pour avoir participé à une « manifestation interdite », Gaëtan avait été condamné à deux mois de prison avec sursis et une amende de 1 100 euros en décembre. Suite à la procédure d’appel, Gaëtan se voit infliger une peine encore plus scandaleuse, qui s’explique notamment par le maintien d’un chef d’accusation de violences volontaires contre un agent de police. Gaëtan se voit ainsi condamné à deux mois de prison fermes, plus quatre mois de sursis et l’amende de 1 100 euros pour une affaire montée de toute pièce. D’autres manifestants ont eu, eux aussi, la confirmation des peines de prison ferme qui avaient été prononcées en décembre.

Solidaires Étudiant-e-s condamne fermement cette parodie de justice qui entend criminaliser quiconque exprime ou manifeste son désaccord face aux attaques que l’on subit. Nous refusons de jouer le jeu de ce gouvernement répressif qui voudrait mettre fin à tout mouvement social. Ce même gouvernement qui se vantait il y a encore quelques semaines de défendre la liberté d’expression, mais qui n’hésite pas à fouler aux pieds nos libertés fondamentales à la moindre occasion.


vendredi 3 avril 2015, par Philippe Crottet

 

SIGNEZ LA PETITION EN LIGNE

Cliquez sur le lien ci-dessous

https://www.change.org/p/non-a-la-prison-pour-gaetan-et-tous-les-autres-condamn%C3%A9s-pas-de-prison-pour-ga%C3%ABtan-et-les-autres-condamn%C3%A9s-pour-avoir-manifest%C3%A9

 https://www.facebook.com/media/set/?set=a.1575530809386990.1073741830.1575077549432316&type=1

 


08/04/2015
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NE PAS CEDER NOS LIBERTES

En une semaine dramatique, trois fanatiques ont assassiné 17 personnes . A travers ces gestes, ce sont la liberté d’expression et la liberté de la presse qui sont attaquées . SUD PTT condamne ces actes et se dresse contre toutes les haines, d’où qu’elles viennent .

 

http://www.sudptt.org/IMG/pdf/fd_sudptt_tractcharlie9janv2015.pdf


15/01/2015
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De Ferguson à Toulouse : quand le permis de tuer et la répression se banalisent

De Ferguson à Toulouse : quand le permis de tuer et la répression se banalisent

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Des manifestants défilent pour dénoncer les violences policières, le 22 novembre, à Toulouse
Alors qu’un jeune garçon, noir, de 12 ans vient d’être abattu par la police de Cleveland, Darren Wilson, le policier qui a tué l’adolescent Michael Brown, déclenchant la première révolte de Ferguson en août dernier, a vu il y a peu les charges portées contre lui abandonnées par le grand jury. « J’ai fait mon travail dans les règles », « J’ai la conscience tranquille » a ainsi pu déclarer Wilson.

Au sortir de ce verdict, des milliers de personnes sont descendues dans la rue pour condamner son caractère ouvertement raciste. La répression policière et militaire lancée contre les manifestations témoigne de l’effondrement des illusions de la « démocratie post-raciale ».

Mais la France n’est pas l’Amérique, la profondeur historique de son sens de la démocratie, dit-on, est sans égale : tout cela est certes fort regrettable, mais bien loin de nous. Et pourtant, après l’assassinat du jeune étudiant écologiste Rémi Fraisse le 25 octobre à Sivens dans le Tarn, le gouvernement français et tous ses relais n’ont cessé d’accumuler les déclarations pour se dédouaner de toute responsabilité dans sa mort.

La classe politique a bien tiqué un peu, mais sans non plus en faire un casus belli. Qui donc, aujourd’hui, a réagi aux déclarations larmoyantes de l’avocat de celui qui a lancé la grenade assassine, selon lesquelles dans cette affaire le gendarme « est dans le même état d’esprit qu’un conducteur qui s’est parfaitement conformé au Code de la route, mais dont le véhicule a heurté mortellement un autre usager qui n’aurait pas respecté une interdiction. Ce qui s’est passé est un accident. Il n’est ni coupable ni responsable, mais il était présent, et c’est sa grenade qui a tué Rémi Fraisse. Il apprend à vivre avec ce drame malgré la pression émotionnelle importante. ».
Pauvre appareil répressif

Les rhétoriques varient, mais le fond est le même : le coupable, c’est la victime. Cette psychologisation n’est que le complément, de la tête du gouvernement à ses préfets et ses magistrats, de la dénégation du fait même des violences policières, respect de « l’ordre républicain » et de « l’Etat de droit » en renfort. Pauvre appareil répressif : va-t-on sérieusement s’arrêter à cela ?

Qu’est donc cette prétendue démocratie à la française qui absout la répression ? Et surtout, qui aujourd’hui ose se lever et défier cette banalisation de fait du permis de tuer ceux qui se révoltent, qui contestent ? Qui pour dénoncer la banalisation de l’interdiction de manifester sa colère, comme à Toulouse, où depuis le meurtre de Sivens quatre manifestations contre les violences policières ont été interdites en novembre, trois d’entre elles violemment atomisées, avec une ribambelle d’interpellations arbitraires puis de condamnations ? Certaines sont même susceptibles d’aller jusqu’à la prison ferme, des peines qui pourraient tomber à la lecture des jugements à Toulouse ce jeudi 4 décembre. Un rassemblement de soutien est d’ailleurs prévu à cette occasion devant le Palais de Justice de Toulouse.

De leur côté, les étudiants mobilisés de l’université du Mirail n’ont pas encore pris le contrôle de leur université, mais leur révolte est profonde et profondément politique. Ils ont compris que la survie exige de défier l’arbitraire sanglant, surtout s’il se pare des atours de la démocratie. Pour l’instant ils se sentent seuls. Même s’ils commencent à occuper leur université et reprennent régulièrement la rue. Faut-il attendre, comme dans le poème de Niemöller souvent attribué à Brecht, que tous se fassent prendre et que l’on néglige de se sentir concerné, et de s’étonner qu’au bout du compte on y passe aussi ?
La lumière dans un océan de défaitisme

A-t-on besoin d’un nouveau Charonne 1962, d’un Ferguson à la française, pour rappeler que lorsqu’un pouvoir prend goût à interdire les manifestations, à justifier l’injustifiable, et à se lancer dans des procès politiques, on touche du doigt cet « Etat d’exception » où tout devient permis ? Avons-nous oublié qu’en 2005, deux jeunes adolescents, innocents mais poursuivis par la police, avaient trouvé la mort électrocutés, point de départ de la grande révolte des banlieues que la gauche dans son ensemble s’était bien gardée de regarder de trop près ?

En 1964, Herbert Marcuse, symbole de l’intellectuel américain tentant de penser à la hauteur de son temps, écrivait dans L’homme unidimensionnel – dont le cinquantenaire est tristement négligé par chez nous – que l’un des espoirs de révolution qui résistait, à côté d’un mouvement ouvrier américain en crise, était les étudiants en révolte. Leur « Grand refus » restait la lumière dans un océan de défaitisme et de repli défensif non seulement des réformistes, mais également de l’extrême-gauche. Mai 68, en France, avait également commencé contre la répression policière, par une révolte étudiante avec laquelle s’était par la suite solidarisé le mouvement ouvrier, ouvrant ainsi la voie à la grève générale la plus importante des luttes de classes en Europe occidentale.

Bien sûr les conditions historiques ne sont pas les mêmes et une telle comparaison n’est pas d’actualité. Mais la défense des libertés démocratiques, le droit de s’exprimer et de manifester, et la condamnation des violences policières ne sont pas négociables. Il est intolérable qu’un manifestant puisse être arrêté et condamné seulement parce qu’il manifeste, mais il est encore plus intolérable que cela se produise sans soulever une indignation massive.

Nous qui signons cette tribune sommes des « intellectuels » selon la formule consacrée. Mais comme Sartre, au temps de la guerre d’Algérie, l’avait rappelé, il n’y a pas les intellectuels, et les masses, il y a des gens qui veulent des choses et se battent pour elles, et ils sont tous égaux. Aujourd’hui l’heure est grave, les droits démocratiques les plus élémentaires sont en péril, et la révolte gronde en toute légitimité. Hier, « tous des juifs allemands », aujourd’hui, « tous participant-e-s à des manifestations interdites ». Justice d’exception, prototype d’Etat d’exception, une nouvelle fois la démocratie du capital entre dans une phase haineuse et tombe le masque. Quiconque ne le regardera pas dans les yeux et ne s’insurgera pas avant qu’il ne soit trop tard, sera nécessairement, à un titre ou un autre, complice.

 

Les signataires de ce texte sont Etienne Balibar (philosophe, professeur émérite à l’université Paris-Ouest), Emmanuel Barot (philosophe, université du Mirail), Sebastien Budgen (éditeur), Judith Butler (philosophe, université de Berkeley, Californie), Vincent Charbonnier (philosophe, IFE-ENS Lyon), Mladen Dolar (philosophe, université de Ljubljana, Slovénie), Bernard Friot (sociologue et économiste, université Paris Ouest-Nanterre), Isabelle Garo (philosophe, enseignante), Eric Hazan (éditeur), Stathis Kouvélakis (philosophe, King’s College, Londres), Frédéric Lordon (économiste, CNRS), Michael Löwy (philosophe, CNRS), István Mészáros (philosophe, université du Sussex, Angleterre), Beatriz Preciado (philosophe, Musée d’art contemporain de Barcelone), Guillaume Sibertin-Blanc (philosophe, université du Mirail), Joan W. Scott (historienne, Institute for Advanced Study, Princeton, New Jersey) et Slavoj Žižek (philosophe, université de Ljubljana, Slovénie).

    Collectif



05/12/2014
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Violences policières


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Je me permets ce gros coup de gueule car je suis particulièrement touché par cette affaire, mon fils faisant parti des personnes interpellées à Toulouse le 8 Novembre. Son tort, avoir participé pacifiquement à une manifestation "interdite" en hommage à Rémi Fraisse. Cette arrestation comme beaucoup d'autres a eu lieu après la dispersion de la manifestation alors qu'il rentrait  et sous des prétextes fallacieux (comme par exemple rebeillion aux forces de l'ordre !!!! alors qu'il y a des vidéos qui prouvent le contraire). Aujourd'hui en France, la police peut tout se permettre et en toute impunité. Après la mort d'un jeune homme de 21 ans, faudra t il d'autres victimes pour que les choses bougent?  Ce gouvernement dit de "gauche" à la botte du patronat , réprime à tour de bras les jeunes qui se battent pour leurs idéaux ,alors qu'ils ont renié les leurs depuis  longtemps .Même un gouvernement de droite n'aurait pas osé en faire tant , et je félicite les participants de cette manifestation de n'avoir pas cédé aux provocations policières car je ne sais pas comment cela aurait pu finir.
J'aimerai que vous fassiez suivre cet article  afin que le plus de monde possible puisse connaitre les faits autrement que par le biais  des médias au service du capital et se fasse une idée de cette violence policière qui est le quotidien des gens qui luttent .

 


 Contre les violences policières et la répression des manifestations, ainsi qu'en soutien aux inculpé-e-s et condamné-e-s des 1er et 8 novembre.


Suite à la manifestation toulousaine de protestation contre les violences policières ayant conduit à la mort de Rémi Fraisse et pour l’arrêt définitif du barrage de Sivens de nombreux manifestants ont été arrêtés.
Sur les 21 interpellés entre 10 heures du matin et 23 h 59 le samedi 8 novembre :
– 11 ont été remis en liberté avec convocation en vue d'un rappel à la loi,
– 5 ont été déférés au parquet à l'issue de leur garde à vue et convoqués pour être jugés ultérieurement, et certains ont été placés sous contrôle judiciaire,
– 5 ont été déférés en comparution immédiate, dont  Gaëtan, militant du NPA, qui a demandé et obtenu le report du jugement au 4 décembre pour préparer sa défense, et 4, qui ont accepté d’être jugés sans délai, ont été condamnés à des peines de prison ferme (4 mois avec mandat de dépôt pour l’un, 3 mois pour un autre, sans mandat de dépôt) ou assorties du sursis (3 mois pour les 2).
Le seul tort de tous les interpellés : avoir été là au mauvais moment, quand la police répandue partout dans Toulouse a appréhendé au hasard des présumés manifestants pacifiques en train de se disperser pour justifier l’arrêté préfectoral instaurant quatorze heures d’état d’exception.
Alors que le gouvernement militarise l'espace public, détruit les services publics,nous appelons  à mobiliser pour la journée du 22 novembre contre les violences policières et en soutien aux condamné-e-s et inculpé-e-s  qui doivent être amnistié-e-s et relaxé-e-s.
 Nous appelons à construire une mobilisation la plus large possible pour s'opposer au tournant autoritaire actuel, à la militarisation de l'espace public, aux violences policières et à tous les grands projets qui ne sont utiles qu'aux capitalistes.

Plus jamais l’État ne doit remettre en cause  le droit de circuler, et de s'exprimer et de manifester.

 

http://blogs.mediapart.fr/blog/helene-duffau/111114/toulouse-la-guerre-contre-le-peuple-est-declaree

http://www.jfdumas.fr/Assassinat-de-Remi-Fraisse-seule-la-violence-d-Etat-est-a-condamner-_a292.html

http://www.aparté.com/2014/11/portfolio-toulouse-manifestation-interdite-souriciere-policiere/

http://leglandeur.wordpress.com/2014/11/09/toulouse-violences-policieres/

http://kayou.over-blog.com/2014/11/manifestation-du-08-novembre-a-toulouse-temoignages.html

 


16/11/2014
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Consternant........

Petite vidéo de Rouen où les CRS ont fait preuve une nouvelle fois de ce qui les caractérise le plus.......d'intelligence !!!!!!!!

C'est bien connu, ils ne s'en prennent qu'aux casseurs .........................................Et là ils étaient servis !!!!!!!

 


16/11/2014
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Honteux : les chômeurs pris pour cible

Les derniers chiffres du chômage sont sans appel : 40 600 chômeurs supplémentaires ont été enregistrés soit un accroissement de 0,8 % sur le mois précédent et de 5% en un an.

Et devant son incapacité  à apporter des solutions, c’est-à-dire à s’en prendre aux profits et à la liberté de licencier, le gouvernement, par la voix du Ministre du travail Rebsamen, a ce matin trouvé les coupables : les chômeurs, les chômeuses, eux-mêmes!

Selon le Ministre du travail, il y aurait donc des chômeurs et des chômeuses qui ne chercheraient pas d'emploi et il faut "qu'il y ait à un moment une sanction. Ce n'est pas possible dans un pays qui en difficulté, qui veut se redresser."

Le Ministre a donc trouvé un moyen efficace pour "inverser la courbe du chômage" : renforcer les contrôles et sanctionner par la radiation! Il s’aligne ainsi sur les positions des plus réactionnaires des politiques qui ont fait depuis longtemps de la chasse aux chômeurs la principale action contre le chômage.


Le responsable de l'augmentation du chômage, c’est ce gouvernement au service de ses amis employeurs. Responsable de ne s'être pas opposé aux plans patronaux au nom de la course à la compétitivité, ce qui génère licenciements, chômage, précarité, et insécurité sociale. Une toute autre politique est possible, nécessaire : partager le travail entre toutes et tous pour garantir à chacun un emploi et un revenu décent, interdire les licenciements et mettre fin aux cadeaux fiscaux. Pour cela il faudrait oser s'en prendre aux intérêts des financiers, des riches, des actionnaires, mais ce sont désormais eux qui gouvernent.

Il y a urgence aujourd'hui, de façon unitaire, à censurer dans la rue ce gouvernement!

 

 


02/09/2014
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Régression sociale

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La politique de Hollande-Valls ne donne aucun des résultats qu’ils avaient annoncés... mais il est hors de question pour eux de changer de cap.

Hollande, après Valls il y a trois jours, vient de le confirmer une nouvelle fois !

Il fait semblant de croire que les patrons vont utiliser « pleinement les moyens du CICE pour investir et embaucher et non distribuer des dividendes ».

La réalité est têtue et démontre le contraire. D’un côté les entreprises françaises ont bien enregistré une hausse de 30 % de leurs dividendes en un an et de l’autre le chômage reste extrêmement élevé et la précarité augmente à nouveau.

Il leur promet à nouveau de « lever les verrous », en clair de faire sauter les seuils sociaux de manière à réduire les possibilités de mise en place de représentants du personnel et d’élargir le travail le dimanche…

Après la censure par le Conseil constitutionnel de la baisse des cotisations dites « salariales » - fausse mesure sociale mais vraie arnaque - Hollande propose un nouveau bricolage. Soi-disant pour « favoriser la reprise du travail et améliorer la rémunération des salariés précaires » il veut fusionner la prime pour l’emploi et le RSA.

En matière de logement, pour Valls, « c’est la faute à Duflot » et de nouveaux cadeaux vont être faits aux investisseurs privés sans envisager de mettre en œuvre les lois de réquisition des logements vides et en continuant à brader le logement social.

Aux cadeaux au patronat et aux miettes pour les plus pauvres, il y ajoute le mépris pour toutEs celles et ceux qui critiquent sa politique : «  Les choix ne peuvent être rediscutés à chaque fois qu'un indice trimestriel est connu. La constance, c'est la confiance ».

Comme il le dit lui-même « il n’y a pas d’échappatoire ». Pas d’autre issue face à ce gouvernement que d’imposer par la mobilisation le partage des richesses, le partage du temps de travail, la défense et le renforcement de la protection sociale et des services publics.


03/09/2014
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Nouvelles provocations du pouvoir à Toulouse

TOULOUSE  encore un déni de démocratie!!!

Une nouvelle provocation du gouvernement à l’occasion de la manifestation toulousaine de protestation contre les violences policières ayant conduit à la mort de Rémi Fraise et pour l’arrêt définitif du barrage de Sivens.
Alors que la préfecture avait accepté un parcours de substitution allant de Jean Jaurès à la médiathèque, les manifestants ont eu à faire à une véritable souricière. A mi-parcours, la police a stoppé le cortège et a gazé copieusement les manifestants et la population présente sur les lieux.
Une nouvelle fois preuve est faite de la violence policière, alors que ce rassemblement était pacifique ce sont bien les forces de l'ordre qui ont déclenché les hostilités. Dans un pays où les forces de l'ordre n'hésitent pas à faire usage d'armes offensives en toute impunité, il ne faut pas s'étonner qu'il puisse y avoir des mouvements de révolte face à tant d'injustices.
De nombreux manifestants ont été arrêtés et sont actuellement retenus par la police. Exigeons leur libération immédiate.
C’est aujourd’hui la liberté de manifester qui a été remise en cause, une fois de plus, par un gouvernement aux abois qui ne sait plus comment faire passer sa politique au service des patrons et des grandes multinationales.

 

https://www.youtube.com/watch?v=cmdWkhpb_o4&feature=player_detailpage

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09/11/2014
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