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Répression syndicale


Yann doit réintégrer La Poste!

 

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Yann Le Merrer, secrétaire-adjoint départemental de SUD PTT des Hauts-de-Seine, a reçu mi-janvier sa notification de révocation pour des faits liés à l'activité syndicale et au conflit qui a agité les Hauts-de-Seine au premier semestre 2014 . Du jamais vu depuis 1951, date à laquelle deux responsables de la CGT avaient subi une sanction similaire, la plus lourde qui soit pour un fonctionnaire . Pourtant le dossier disciplinaire de Yann ne fait état que de faits liés à son activité syndicale : participation active à un conflit du travail, information aux collègues non grévistes, interpellation des directions...
La liberté syndicale est un droit fondamental Ne laissons pas La Poste s’en affranchir

 

http://www.sudptt.org/IMG/pdf/fedtractrepression-2.pdf


01/03/2015
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Révocation Yann Le Merrer “La question ne se réglera pas seulement sur le plan juridique, il faut une campagne large contre la répression”

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Pour quelles raisons as-tu été révoqué ?
J’ai été révoqué pour des raisons strictement syndicales et militantes. Les griefs qui me sont faits sont consécutifs à une grève : prises de parole non autorisées, « intrusion » dans les établissements (entendez visites des grévistes aux non-­grévistes), non-signature du registre des visiteurs et non-prévenance des chefs d’établissement lors des visites. En clair, la poste attaque le syndicalisme de terrain et ceux qui défendent la convergence des luttes.

Est-ce la vraie raison ou te reprochent-ils autre chose dans le cadre de la grève de 173 jours des postierEs du 92 ?
C’est la vraie raison et c’est la seule vraie raison. Contrairement à leurs habitudes, nos patrons ne se sont pas posés en victimes et ne m’ont pas accusé de violence ou d’insultes, ils ont été droit au cœur de notre pratique militante et syndicale. C’est hautement symbolique.La grève des postiers du 92 a été remarquable du point de vue de la mobilisation et de l’activité. À chaque mouvement de grève (Épinay-sur-Orge, Ajaccio, Aubigny, etc.) des contacts ont été noué et des convergences ont eu lieu avec les intermittentEs et précaires. C’est inacceptable pour La Poste et sans doute pour le seul actionnaire, l’État.

Donc les prises de parole, ça fait vraiment peur à la direction de La Poste ?
C’est ça qui les gênent en premier lieu, le fait que des syndicalistes ou des grévistes prennent la parole sur le lieu de travail. Fondamentalement la parole est un enjeu de pouvoir, la direction de La Poste veut la garder pour elle seule.

Combien d’autres syndicalistes ont été licenciés ou sanctionnés à La Poste ?
Pendant et après la grève du début 2014, 12 grévistes et/ou syndicalistes ont été sanctionnés, et 4 ont été licenciés. Sur ces 4 licenciements, 3 ont été refusés par l’inspection du travail et un a été annulé par les prud’hommes. Je ne suis évidemment pas le seul, loin de là. La répression s’abat systématiquement sur les militantEs « lutte de classes » depuis des années. Et aujourd’hui, Mohamed, Gaël, Stéphanie, Diego et Brahim sont encore sanctionnés ou en cours de procédure.

Et d’après toi, est-il possible d’obtenir ta réintégration ?
D’après moi c’est possible, et d’après nos avocats aussi ! Mais la question ne se réglera pas seulement sur le plan juridique, il faut une campagne large contre la répression. On peut même dire que l’idéal serait une riposte générale du monde du travail, seule solution pour mettre un terme à l’agressivité patronale.

Propos recueillis par des correspondantEs


30/01/2015
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Révocation d’un fonctionnaire pour faits syndicaux à La Poste... ils ont osé !


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Yann Le Merrer, secrétaire départemental adjoint de SUD PTT des Hauts-de-Seine vient de recevoir sa notification de révocation pour des faits liés à l’activité syndicale et au conflit qui a agité les Hauts-de-Seine au premier semestre 2014. Du jamais vu depuis 1951, date à laquelle deux responsables de la CGT avaient subi une sanction similaire, la plus lourde qui soit pour un fonctionnaire. Pourtant le dossier disciplinaire de Yann ne fait état que de faits liés à son activité syndicale : participation active à un conflit du travail, information aux collègues non grévistes, interpellation des directions...

 


La palme d’or de l’hypocrisie revient à.... nos patrons !


Des centaines de syndicalistes subissent menaces et sanctions dans leurs activités quotidiennes pour avoir simplement relayé les revendications des personnels ou d’être à leurs côtés dans les luttes. La simple liberté d’information est interdite dans certaines directions, les représentant-es syndicaux-ales n’ayant pas le droit de rentrer dans les bureaux pour distribuer ne serait-ce qu’un tract. Pourtant les dirigeants de la Poste ont demandé à tous les postier-ères de respecter une minute de silence pour la défense de la liberté d’expression, habillant en parallèle le site de La Poste du symbole « Je suis Charlie ». Quelle ironie quand on sait que cette même liberté n’a pas droit de cité dans l’entreprise !

 


La responsabilité de l’Etat


Même hypocrisie du côté du gouvernement qui n’a jamais daigné nous recevoir sur les libertés syndicales à La Poste depuis 2 ans malgré les courriers d’alerte que nous avons envoyés aux ministres de tutelle successifs. Même silence des représentant-es de l’Etat au Conseil d’Administration, instance dans laquelle nos représentant-es font souvent état de la répression anti-syndicale qui s’abat sur les militant-es. Ce gouvernement a une drôle de conception de la liberté d’expression quand il s’agit de l’entreprise tant vantée par le premier ministre.

 


SUD ne laissera pas faire


Depuis des années La Poste sanctionne sans vergogne les représentant-es syndicaux qui luttent aux côtés des personnels. Elle interdit l’exercice de leur mandat syndical, leur expression, la discussion avec les personnels, la diffusion de leurs revendications. Elle vient de franchir un nouveau palier en révoquant un fonctionnaire.
Evidement nous allons riposter et toutes les voies de recours seront utilisées pour casser cette décision inique. D’ores et déjà nous travaillons sur un référé suspension. Nous ne nous laisserons pas bâillonner. Nous continuerons d’être au côté des personnels.

 

On ne nous fera pas taire !


14/01/2015
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Procès SUD PTT à Orléans

Etre débouté au tribunal correctionnel lui étant insuffisant, le directeur de la DSCC Centre fait appel contre le syndicat Sud-PTT 36-37 . Pascal, son secrétaire départemental, est maintenant convoqué par la Cour d'Appel d'Orléans le 3 Février 2015 ; Par ce procès, c'est l'activité syndicale et la liberté d'expression qui sont attaquées frontalement !

 

http://www.sudptt.org/IMG/pdf/lptractrepression.pdf


15/01/2015
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3 février 2015 : rassemblement devant la cour d’Appel à Orléans

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Aujourd'hui à Orléans et après 3 ans d’acharnement judiciaire, le directeur de la DSCC Touraine-Berry, tente un appel au jugement du TGI de Tours qui nous avait donné raison en avril 2014.
Le délibéré sera rendu le mercredi 8 avril 2015...
Plus d’une centaine de militant-e-s ,dont Yann Le Merrer  secrétaire départemental adjoint de SUD PTT 92 révoqué pour des faits liés à son activité syndicale,  étaient venu soutenir l' ex-secrétaire départemental et dénoncer la répression syndicale qui ne cesse de croître à La Poste.

 

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03/02/2015
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Collectif national contre la répression !!!

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Fin janvier, près de 300 personnes ont participé au rassemblement à Nanterre (92) contre la révocation de Yann Le Merrer .

La réaction militante à la révocation de Yann a été plus large que lors des précédentes procédures disciplinaires ou pénales qui avaient frappé des syndicalistes postiers. La fédération SUD-PTT qui était directement visée était bien entendu présente, mais la CGT-FAPT a également officiellement pris position pour la réintégration de Yann. Les milieux militants qui se sentent concernés par cette affaire sont bien plus larges que les réseaux de solidarité habituels des postiers du 92. Et à raison.



Fédérer contre la répression


En effet, si un fonctionnaire peut désormais être révoqué pour son activité militante, plus personne n’est à l’abri ! En s’appuyant sur ce sentiment, il est possible de fédérer les équipes militantes frappées par la répression dans le monde du travail et dans les mouvements sociaux.
Regrouper les militantEs concernés, défendre le droit à s’exprimer, à s’organiser, à manifester et à faire grève, en un mot construire un collectif national contre la répression, voilà la tâche de l’heure !


09/02/2015
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